Se lancer dans une nouvelle activité entrepreneuriale d’online business manager peut paraître simple dans l’idée… Et ça l’est, sur plein d’aspects, je te rassure !
Nul besoin de financements, d’investissements lourds en matériel ou d’un long temps de formation. Les formalités administratives aussi sont sommes toutes réduites : si tu résides en France, s’enregistrer en tant qu’entreprise individuelle est une formalité simple.
Il faut bien évidemment penser à toutes les obligations légales, comptables et fiscales. Tu dois aussi réfléchir à ton positionnement, à tes offres, à ta communication…
Une fois l’excitation du démarrage passée, et l’attente des premiers mois, le soufflé peut vite retomber. Le constat est là, tu ne parviens pas à vivre de ton activité. Rien de définitif bien sûr… juste quelques mauvaises pratiques à corriger pour inverser la tendance !
Je te partage ici quelques pistes qui t’aideront peut-être à comprendre pourquoi.
Ton identité n’est pas claire
Il est fort à parier qu’avant d’être OBM, tu exerçais un autre métier. Et peut-être même que tu as une collection de formations à ton actif, toutes diverses.
Toutes ces expériences sont formatrices et apportent des compétences directement transférables dans ta nouvelle profession d’OBM.
En revanche, attention à ne pas brouiller le message en proposant un « entre-deux ». C’est très souvent le cas des profils « bras droit » mi-AV / mi-OBM ou des profils « accompagnant » mi-coach ou mi-thérapeute / mi-exécutant business (AV ou OBM).
On peut être multipotentiel.le ou slasheur.se, mais il faut prendre garde à bien l’expliquer et à segmenter.
Affirmer un positionnement peut faire peur, car cela ferme la porte à d’autres qui auraient pu aussi marcher. Mais c’est la clé pour avoir une identité impactante et attractive.
Ton offre de services est trop large
Ça t’est déjà arrivé de regarder l’émission sur M6 où Philippe Etchebest arrive dans un resto en crise et doit choisir dans un menu de 10 pages avec à la carte des « spécialités faites maison » : une ratatouille, un bibimpap, de la raclette, un poulet tikka masala, un couscous, un vegan chili, des donuts arc-en-ciel, etc.
Tu vois où je veux en venir n’est-ce pas ? Et bien, c’est pareil pour tes services !
Je sais que tu sais faire beaucoup de choses. Je sais aussi que tu aimes faire beaucoup de choses. Et c’est chouette, continue ! Mais n’affiche pas toutes ces choses en vitrine, car trop de choix tuent le choix pour ton prospect.
Comment peut-il être assuré de ton expertise et du bénéfice pour lui de travailler avec toi, si tu proposes de lui faire sa certification Qualiopi, une séance de reiki, un rééquilibrage alimentaire et gérer son prochain lancement ?
Tu ne reconnais pas ta juste valeur
- Combien estimes-tu la valeur associée à tes services ?
- Quels bénéfices tes clients retirent-ils de ton expertise ?
- Quelle transformation apportes-tu dans leur entreprise ?
Je ne parle pas seulement du temps que tu passes à travailler pour eux. Certes, celui-ci est à prendre en compte, mais je parle aussi des livrables que tu mets dans ton contrat, de la somme de toutes tes expériences et investissements passés qui font de toi, l’expert.e que tu es aujourd’hui. Tout cela est à prendre en compte dans ta tarification.
Élaborer ses tarifs, ce n’est pas simple. C’est une étape néanmoins essentielle de ta stratégie de développement de ton activité.
Rappelle-toi : ton client est un expert dans son domaine et c’est un chef d’entreprise. Tu es toi aussi un.e expert.e dans ton domaine et un.e chef d’entreprise. Agis en tant que tel !
Tu as des lacunes sur certains sujets
Si de nombreuses compétences sont directement transférables de son métier actuel et si les 1ères personnes ayant exercé le métier d’OBM ont pu créer leurs expertises de façon empirique, la situation aujourd’hui a bien évolué et cette réussite n’est plus si évidente : exercer la profession d’OBM peut de moins en moins s’improviser au fur et à mesure que le marché de l’infopreneuriat et du business en ligne se professionnalise.
Exercer le métier d’OBM auprès de clients exige une maîtrise de la gestion de projet, de la gestion d’équipe, de la gestion des systèmes et des opérations, de la gestion des chiffres et des données, de la gestion d’entreprise dans son ensemble, des notions de digital marketing, etc.
La professionnalisation passe aussi par une mise à niveau sur les sujets pour lesquels tu ne te sens pas tout à fait compétent.e. On ne finit jamais d’apprendre, entretiens ta curiosité !
Tu n’es pas entouré.e
Travailler seul.e et à son compte est réjouissant, mais cela entraîne aussi son lot de limitations : la solitude.
- Qui est là pour te challenger ?
- Te rappeler qu’il serait temps d’augmenter tes tarifs parce que tu le vaux bien ?
- T’alerter sur le fait que tu travailles trop ou que ton focus devrait être ailleurs ?
- Mettre le doigt sur tes limitations ?
- Te rassurer quand tu as fait une erreur ou que tu es en proie au doute ?
- T’ouvrir la voie et t’inspirer ?
- Partager un café en milieu de journée avec toi pour décompresser ?
On dit qu’il faut un village pour élever un enfant. C’est vrai ! Je pense que c’est pareil pour un entrepreneur. Il te faut une « équipe » avec des mentors, des confidents, des pairs, des proches, des coachs, etc. Entoure-toi pour tenir la distance et réussir à franchir toutes les étapes en route.
Tu as peur de passer à l’action
Oui, les compétences métiers et les méthodologies sont essentielles pour savoir accompagner tes clients dans le développement de leur activité.
Mais rien ne remplace le passage à l’action ! C’est en pratiquant que l’on intègre le mieux ces apprentissages et que l’on gagne en confiance. C’est un cercle vertueux.
Fais ce premier pas ! Débute cette première collaboration. Même si tu n’es pas sûr.e, même si tu ne sais pas tout, même si tu as peur de te tromper. Tu verras, ce premier pas sera le premier d’une longue série et les suivants seront plus assurés.
Tu verras aussi que même lorsque tu te sentiras plus légitime, tu auras encore peur et tu auras encore des choses à expérimenter et à ajuster. C’est normal et c’est sain !
Alors, GO !
Est-ce que tu as pu identifier l’une de ces erreurs ? Si c’est le cas, ce n’est pas grave du tout, ça peut vite s’arranger ! Tu as déjà fait un grand pas en prenant conscience de ces problèmes à résoudre. Le rectifiage va suivre en un rien de temps.
Peut-être que c’est le moment pour toi de te faire aider sur tes problématiques, je propose un accompagnement personnalisé pour t’aider à créer un business d’OBM aligné à ta vision lors de sessions de mentorat.
En savoir plus sur le sujet :
Crédit photo : jeshoots.com pour Unsplash
Les erreurs qui t’empêchent de vivre de ton activité d’OBM
Se lancer dans une nouvelle activité entrepreneuriale d’online business manager peut paraître simple dans l’idée… Et ça l’est, sur plein d’aspects, je te rassure !
Nul besoin de financements, d’investissements lourds en matériel ou d’un long temps de formation. Les formalités administratives aussi sont sommes toutes réduites : si tu résides en France, s’enregistrer en tant qu’entreprise individuelle est une formalité simple.
Il faut bien évidemment penser à toutes les obligations légales, comptables et fiscales. Tu dois aussi réfléchir à ton positionnement, à tes offres, à ta communication…
Une fois l’excitation du démarrage passée, et l’attente des premiers mois, le soufflé peut vite retomber. Le constat est là, tu ne parviens pas à vivre de ton activité. Rien de définitif bien sûr… juste quelques mauvaises pratiques à corriger pour inverser la tendance !
Je te partage ici quelques pistes qui t’aideront peut-être à comprendre pourquoi.
Ton identité n’est pas claire
Il est fort à parier qu’avant d’être OBM, tu exerçais un autre métier. Et peut-être même que tu as une collection de formations à ton actif, toutes diverses.
Toutes ces expériences sont formatrices et apportent des compétences directement transférables dans ta nouvelle profession d’OBM.
En revanche, attention à ne pas brouiller le message en proposant un « entre-deux ». C’est très souvent le cas des profils « bras droit » mi-AV / mi-OBM ou des profils « accompagnant » mi-coach ou mi-thérapeute / mi-exécutant business (AV ou OBM).
On peut être multipotentiel.le ou slasheur.se, mais il faut prendre garde à bien l’expliquer et à segmenter.
Affirmer un positionnement peut faire peur, car cela ferme la porte à d’autres qui auraient pu aussi marcher. Mais c’est la clé pour avoir une identité impactante et attractive.
Ton offre de services est trop large
Ça t’est déjà arrivé de regarder l’émission sur M6 où Philippe Etchebest arrive dans un resto en crise et doit choisir dans un menu de 10 pages avec à la carte des « spécialités faites maison » : une ratatouille, un bibimpap, de la raclette, un poulet tikka masala, un couscous, un vegan chili, des donuts arc-en-ciel, etc.
Tu vois où je veux en venir n’est-ce pas ? Et bien, c’est pareil pour tes services !
Je sais que tu sais faire beaucoup de choses. Je sais aussi que tu aimes faire beaucoup de choses. Et c’est chouette, continue ! Mais n’affiche pas toutes ces choses en vitrine, car trop de choix tuent le choix pour ton prospect.
Comment peut-il être assuré de ton expertise et du bénéfice pour lui de travailler avec toi, si tu proposes de lui faire sa certification Qualiopi, une séance de reiki, un rééquilibrage alimentaire et gérer son prochain lancement ?
Tu ne reconnais pas ta juste valeur
Je ne parle pas seulement du temps que tu passes à travailler pour eux. Certes, celui-ci est à prendre en compte, mais je parle aussi des livrables que tu mets dans ton contrat, de la somme de toutes tes expériences et investissements passés qui font de toi, l’expert.e que tu es aujourd’hui. Tout cela est à prendre en compte dans ta tarification.
Élaborer ses tarifs, ce n’est pas simple. C’est une étape néanmoins essentielle de ta stratégie de développement de ton activité.
Rappelle-toi : ton client est un expert dans son domaine et c’est un chef d’entreprise. Tu es toi aussi un.e expert.e dans ton domaine et un.e chef d’entreprise. Agis en tant que tel !
Tu as des lacunes sur certains sujets
Si de nombreuses compétences sont directement transférables de son métier actuel et si les 1ères personnes ayant exercé le métier d’OBM ont pu créer leurs expertises de façon empirique, la situation aujourd’hui a bien évolué et cette réussite n’est plus si évidente : exercer la profession d’OBM peut de moins en moins s’improviser au fur et à mesure que le marché de l’infopreneuriat et du business en ligne se professionnalise.
Exercer le métier d’OBM auprès de clients exige une maîtrise de la gestion de projet, de la gestion d’équipe, de la gestion des systèmes et des opérations, de la gestion des chiffres et des données, de la gestion d’entreprise dans son ensemble, des notions de digital marketing, etc.
La professionnalisation passe aussi par une mise à niveau sur les sujets pour lesquels tu ne te sens pas tout à fait compétent.e. On ne finit jamais d’apprendre, entretiens ta curiosité !
Tu n’es pas entouré.e
Travailler seul.e et à son compte est réjouissant, mais cela entraîne aussi son lot de limitations : la solitude.
On dit qu’il faut un village pour élever un enfant. C’est vrai ! Je pense que c’est pareil pour un entrepreneur. Il te faut une « équipe » avec des mentors, des confidents, des pairs, des proches, des coachs, etc. Entoure-toi pour tenir la distance et réussir à franchir toutes les étapes en route.
Tu as peur de passer à l’action
Oui, les compétences métiers et les méthodologies sont essentielles pour savoir accompagner tes clients dans le développement de leur activité.
Mais rien ne remplace le passage à l’action ! C’est en pratiquant que l’on intègre le mieux ces apprentissages et que l’on gagne en confiance. C’est un cercle vertueux.
Fais ce premier pas ! Débute cette première collaboration. Même si tu n’es pas sûr.e, même si tu ne sais pas tout, même si tu as peur de te tromper. Tu verras, ce premier pas sera le premier d’une longue série et les suivants seront plus assurés.
Tu verras aussi que même lorsque tu te sentiras plus légitime, tu auras encore peur et tu auras encore des choses à expérimenter et à ajuster. C’est normal et c’est sain !
Alors, GO !
Est-ce que tu as pu identifier l’une de ces erreurs ? Si c’est le cas, ce n’est pas grave du tout, ça peut vite s’arranger ! Tu as déjà fait un grand pas en prenant conscience de ces problèmes à résoudre. Le rectifiage va suivre en un rien de temps.
Peut-être que c’est le moment pour toi de te faire aider sur tes problématiques, je propose un accompagnement personnalisé pour t’aider à créer un business d’OBM aligné à ta vision lors de sessions de mentorat.
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Crédit photo : jeshoots.com pour Unsplash
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Plus de tips
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On associe souvent le métier d’Online Business Manager avec le métier d’assistante virtuelle. On utilise d’ailleurs indifféremment le terme générique de « bras droit » pour désigner