Parce que je suis convaincue qu’il y a autant de types de Duopreneurs que de types de clients, j’ai à cœur de te partager le portrait de certaines d’entre elles afin de t’inspirer.
Gwendoline Carpentier partage son parcours pour devenir Online Business Manager / OBM des coachs, thérapeutes et formatrices en ligne. Une profession qu’elle exerce depuis 2022.
Après avoir débuté comme infirmière, sa carrière prend un tournant majeur en 2020 lorsqu’elle décide de se lancer en tant qu’assistante web. Grâce à son expérience avec des entrepreneurs expérimentés, elle élargit rapidement ses compétences, qu’elle consolide en rejoignant la Duopreneur Academy pour se repositionner en tant qu’OBM. Aujourd’hui, elle met à profit son expertise en gestion de projet et management d’équipe pour accompagner des femmes coachs, thérapeutes et formatrices en ligne.
Gwendoline revient aussi sur son expérience au sein de Duopreneur Academy, le premier programme professionnalisant en Français pour devenir Duopreneur (Online Business Manager / OBM / Intégrateur / Digital Business Manager).
Qui es-tu ?
Je suis Gwendoline. Je suis OBM depuis 2022. Avant cela, j’étais assistante web pendant environ 1 an et demi. Au fur et à mesure, je me suis rendu compte que j’étais un peu une OBM déguisée. Je me suis formée au sein de la Duopreneur Academy en été 2022, puis je me suis repositionnée à 100 % sur le métier d’OBM. Depuis 2024, je me suis spécialisée en gestion de projet, avec un soupçon de management d’équipe.
Quel a été ton parcours avant de rejoindre Duopreneur Academy ?
Avant de me lancer dans le web et l’entrepreneuriat, j’étais infirmière, ce qui n’a rien à voir avec le milieu du web ! En 2020, j’ai décidé de changer de voie et de devenir assistante web. Rapidement, j’ai travaillé avec des entrepreneurs avancés, notamment une grosse startup générant plusieurs millions par an, dans laquelle j’étais le bras droit du fondateur. Cette expérience, bien que difficile, a été extrêmement formatrice et m’a permis d’apprendre beaucoup, notamment sur la comptabilité et la gestion d’entreprise. Suite à cela, je me suis recentrée sur les entrepreneures femmes, en particulier les coachs, thérapeutes et formatrices en ligne, qui sont désormais ma cible principale.
Qu’est-ce qui t’as fait passer d’infirmière à assistante virtuelle, puis OBM ?
Le point commun, c’est que j’ai vécu un gros burn-out en tant qu’infirmière. La prise de conscience a pris du temps, et la reconstruction en a pris encore plus. Je pense que c’est un processus toujours en cours, et ce sera le cas pendant un moment. Le lien entre mes deux parcours, c’est l’envie d’aider les gens. En tant qu’assistante et OBM, mon objectif principal est de réduire la charge mentale de mes clientes. Cette mission est directement liée à mon expérience de burn-out et à la prise de conscience de l’importance de la santé mentale. Bien que ce soit encore difficile pour moi de l’appliquer à moi-même, c’est ma priorité numéro un pour mes clients.
Pourquoi as-tu choisi de devenir OBM et de rejoindre la Duopreneur Academy ?
Grâce à mes clientes. Un jour, l’une d’entre elles, pour qui j’étais assistante purement technique, m’a dit qu’elle pensait que mes compétences étaient sous-estimées et que je pourrais faire beaucoup plus. En me renseignant sur le métier d’OBM, j’ai réalisé qu’en effet, j’aimais mon travail d’assistante, mais il ne me permettait pas d’aller au fond des choses ni d’avoir une vision globale sur l’entreprise de mes clientes.
C’est alors que j’ai entendu parler d’Amélie et de la Duopreneur Academy. J’ai décidé de rejoindre la formation à l’été 2022. Grâce à cela, j’ai pu me repositionner complètement. J’ai arrêté mes missions d’assistante pour me concentrer exclusivement sur des missions d’OBM.
À quoi ressemble ton activité ?
J’ai une cliente pour laquelle je suis OBM généraliste à temps partiel. À côté de cela, j’accompagne une autre cliente depuis plusieurs années sur des missions de Customer care. Depuis fin 2023, je collabore également avec une cliente sur la planification trimestrielle. Enfin, j’interviens ponctuellement auprès d’autres clients pour débloquer des problématiques spécifiques.
En parallèle, je développe une offre sur la gestion d’équipe. En effet, je propose à mes clients un audit qui révèle de nombreux points à améliorer, mais qui ne les aide pas à aborder les problématiques d’équipe dans le quotidien opérationnel. Je suis donc en train de construire une offre pour les accompagner sur cette thématique. Je prends en charge l’opérationnel, je leur fournis des templates et des livrables qu’ils peuvent réutiliser pour améliorer leur gestion actuelle ou adapter leur recrutement en fonction de leurs besoins urgents.
Que préfères-tu dans ce métier de Duopreneur ?
Ce que je préfère, c’est la gestion de projet. J’aime mettre en place des plans d’action, répartir les tâches entre les membres de l’équipe, suivre les deadlines et les indicateurs de performance (KPIs). C’est une zone d’expertise que je maîtrise bien et que j’apprécie particulièrement.
En 4 ans, quelles évolutions as-tu constatées sur le marché de l’infopreneuriat ?
Bizarrement, je remarque que les clients ont moins peur d’investir des sommes importantes lorsqu’ils savent qu’il y aura un retour sur investissement. Avant, ils avaient tendance à déléguer à tout va, en engageant des personnes au tarif le plus bas possible. Lorsque je faisais des appels découverte en tant qu’OBM, les clients faisaient de grands yeux en entendant le budget nécessaire, jugeant cela beaucoup trop cher. Ils voyaient seulement le côté financier et ne comprenaient pas la distinction entre ce qu’une assistante et une OBM pouvaient apporter à leur entreprise. Ils préféraient embaucher plusieurs assistantes pour réduire les coûts, sans comprendre que ce n’était pas du tout le même métier qu’une OBM. Aujourd’hui, les mentalités ont changé : beaucoup préfèrent investir des montants significatifs pour qu’une OBM les aide à structurer leur entreprise dès le départ, afin de mieux recruter par la suite.
Quelle distinction fais-tu entre Assistante Virtuelle / Bras droit et OBM ?
Une assistante virtuelle ou bras droit est souvent très opérationnelle, exécutant des tâches spécifiques, sans avoir une vision globale de l’entreprise. Par exemple, en tant qu’assistante, je pouvais m’occuper du recyclage de podcasts en articles de blog ou créer des miniatures pour les podcasts.
En tant qu’OBM, j’ai une vue d’ensemble sur la santé financière de l’entreprise, les objectifs à long terme et la gestion de l’équipe. Mon rôle est plus stratégique et moins centré sur l’exécution des tâches quotidiennes. J’ai un regard extérieur qui me permet d’aider l’entreprise à atteindre ses objectifs globaux, en découpant les projets et en mettant en place des plans d’action adaptés.
Quels sont tes super pouvoirs en tant qu’OBM ?
Deux de mes clientes m’ont donné des métaphores que j’aime beaucoup :
- L’une m’a dit que j’étais comme une tomate, douce mais ferme, ce qui reflète mon style de gestion d’équipe bienveillant mais structuré. J’essaie toujours d’inclure les membres de l’équipe et d’être à l’écoute, mais je n’hésite pas à recadrer quand c’est nécessaire pour atteindre les objectifs de l’entreprise.
- Une autre cliente m’a comparée à une prise de secteur, rechargeant les batteries et motivant les équipes : quand mes clients ou membres de l’équipe sont démoralisés ou déchargés, ils viennent me voir et repartent reboostés et prêts à passer à l’action.
Ces deux métaphores reflètent bien mon approche à la fois bienveillante et motivante.
En outre, ma spécialité, c’est vraiment l’anticipation. En gestion de projet, c’est essentiel. Les entrepreneurs sont souvent focalisés sur le présent ou des projets à long terme, mais j’aide à équilibrer cette vision. Je leur dis toujours : « On fait un plan sur trois mois, et si dans un mois et demi tu es en avance, on ajustera. » Souvent, ils réalisent qu’il y a des imprévus comme les vacances, la maladie ou d’autres urgences. Ce que les clients apprécient, c’est ma capacité à prévoir ces aléas. Même si cela peut sembler pessimiste au départ, je propose des solutions réalistes, et à la fin, ils voient que cette approche porte ses fruits.
Selon toi, quel était le plus grand obstacle à franchir pour te positionner en tant qu’OBM, et comment l’as-tu surmonté ?
Le plus grand obstacle a été de changer de posture et de cadre. Passer d’assistante à OBM nécessite d’affirmer sa position, de définir des limites claires et de s’assurer que les clients respectent ces limites. J’ai dû apprendre à dire non et à imposer mes conditions de travail pour éviter de me faire déborder. On m’avait conseillé d’y aller doucement, de garder des missions d’assistante tout en prenant des missions d’OBM, mais j’avais du mal à adopter des postures différentes selon les clients. J’ai donc préféré tout arrêter et repartir sur de nouvelles bases, même si ce n’était pas vraiment repartir de zéro. Cela a été le plus difficile pour moi, mais après quelques mois d’expérience et d’apprentissage de mes erreurs, je m’améliore constamment. J’ai mis environ un an, voire un an et demi, à établir un cadre solide, à comprendre mes limites, à les communiquer efficacement aux clients et à les faire respecter. Maintenant, les choses vont beaucoup mieux.
Que pourrais-tu conseiller aux aspirantes OBM qui hésitent à nous rejoindre ?
Je leur conseillerais de bien étudier leur cible et de véritablement aller à sa rencontre : faire une enquête sur le terrain, lui demander quelles sont ses préoccupations, comment on pourrait l’aider au mieux, etc. Puis, ajuster ses offres en fonction des besoins réels de sa cible, plutôt que de se focaliser uniquement sur ce que l’on veut faire.
Ensuite, ne pas se laisser bloquer par le prix : personnellement, j’avais tendance à penser que je ne pouvais pas proposer des services coûteux parce que mes clients n’auraient pas les moyens. En réalité, si on leur promet de résoudre leurs problèmes, ils sont prêts à investir.
Donc, se concentrer sur le client et sur une offre adaptée à ses besoins. Ensuite, élaborer une vraie stratégie long terme en terme de marketing et de commercial, et ne rien lâcher. Il est essentiel de consacrer du temps chaque semaine à développer son entreprise.
Est-ce que tu peux nous partager LA plus grosse pépite que tu as reçue lors de ton aventure au sein de Duopreneur Academy ?
La pépite la plus précieuse a été le module sur le recrutement. Avant cela, je ne connaissais rien au recrutement et je trouvais cela intimidant. La formation m’a donné une compréhension complète du processus, des outils et des stratégies nécessaires, ce qui m’a énormément aidée dans ma pratique quotidienne. Grâce à cela, j’ai pu recruter efficacement pour mes clients et moi-même, en utilisant les templates et les méthodes apprises.
Qu’est-ce que tu as aimé durant cette expérience au sein de Duopreneur Academy ?
J’ai apprécié que la formation soit très complète, ce qui permet à chacune de trouver sa voie, qu’elle souhaite être généraliste ou se spécialiser. Le contenu est extrêmement riche et bien structuré, couvrant tous les aspects nécessaires pour devenir OBM.
La communauté est également un atout majeur. J’ai rencontré des personnes formidables avec qui je continue d’échanger et de collaborer. Le soutien et les échanges au sein de la communauté sont précieux et créent un environnement d’apprentissage et de croissance continue. Même après la fin de la formation, nous restons en contact et nous nous soutenons mutuellement.
C’est quoi la suite pour toi ?
Dans les deux à trois prochaines années, j’aimerais développer une équipe avec moi, afin de pouvoir me concentrer davantage sur la stratégie, tout en ayant des experts à mes côtés pour gérer l’opérationnel. Cela me permettrait d’offrir à mes clients un service complet, tout en restant responsable de la gestion du projet. Et côté perso, j’ai l’objectif de faire une course de 10 km d’ici à 1 an !
Retrouver Gwendoline :
Son compte LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/gwendoline-carpentier/
Son compte Instagram : https://www.instagram.com/gc.mad/
Propos recueillis en Juin 2024.
Crédit photo : Wattana Racha Getty Images
