Parce que je suis convaincue qu’il y a autant de types de Duopreneurs que de types de clients, j’ai à cœur de te partager le portrait de certaines d’entre elles afin de t’inspirer.
Marie Bouzon évoque son parcours qui l’a conduite à devenir Duopreneur et à se consacrer à l’accompagnement des petites entreprises locales. Elle se présente aujourd’hui en tant que « Business Support Manager » ou « Bras droit du Dirigeant », davantage qu’en tant qu’Online Business Manager (OBM) pour servir ses clients cibles. Après un parcours professionnel riche au cours duquel elle a notamment revêtu la casquette de chef d’entreprise en dirigeant son propre restaurant à Lyon pendant 3 ans, elle exerce aujourd’hui un véritable métier passion qui lui permet de contribuer à l’économie locale tout en conservant son équilibre personnel, essentiel à son épanouissement.
Marie revient aussi sur son expérience au sein de Duopreneur Academy, le premier programme professionnalisant en Français pour devenir Duopreneur (Online Business Manager / OBM / Intégrateur / Digital Business Manager).
Qui es-tu ?
Je m’appelle Marie Bouzon, j’ai 45 ans, je suis maman d’un petit garçon de 5 ans et je vis dans les Landes depuis bientôt 3 ans. J’exerce l’activité de Business Support Manager / Bras droit pour des petites entreprises locales traditionnelles.
Mes collaborations sont variées : certaines combinent le travail sur place et à distance, surtout quand ma présence est indispensable pour superviser une équipe. D’autres collaborations se déroulent entièrement à distance, car elles impliquent principalement des aspects stratégiques où ma présence physique n’est pas requise.
Quel a été ton parcours avant de rejoindre Duopreneur Academy ?
Scolairement parlant, j’ai fait des études post-bac dans le tourisme, et j’ai obtenu un Master en gestion et management dans le tourisme. Professionnellement, j’ai commencé en tant qu’assistante administrative dans une entreprise spécialisée dans les énergies renouvelables. J’ai ensuite ouvert un petit restaurant à Lyon pendant 3 ans, ce qui m’a donné ma première expérience de chef d’entreprise.
Ensuite, j’ai eu l’opportunité d’accompagner un projet d’ouverture de marché à l’étranger pour une marque française premium dans le secteur de la restauration, qui étant dans une logique d’expansion. J’ai travaillé sur ce projet pendant deux ans, aidant à la mise en place de la stratégie et à la concrétisation sur le terrain. En deux ans, nous sommes passés de zéro à un chiffre d’affaires à 6 chiffres.
Après cela, j’ai accompagné deux autres projets plus légers, et j’ai beaucoup aimé cette problématique d’accompagnement des projets des petites entreprises. C’est ce qui m’a inspirée à créer ma propre activité. Parce que finalement les petites entreprises, ce sont des personnes qui ont des rêves : et c’est à cela que je veux contribuer.
À quoi ressemble ton activité ?
Mon organisation me permet de dédier du temps à ma vie personnelle et du temps à mes clients : cet équilibre est essentiel pour moi. Pendant mon temps de travail, j’ai des temps dédiés pour chaque type de client. Je n’ai pas beaucoup de clients, car ce n’est pas mon souhait. J’ai généralement entre un et trois clients, voire quatre clients lorsque ce sont des missions plus ponctuelles.
J’ai des clients réguliers pour lesquels je travaille sur des missions stratégiques et d’accompagnement quotidien. J’effectue également des audits organisationnels, souvent en début de collaboration, pour comprendre le fonctionnement de l’entreprise et identifier les manquements, les inefficacités et les choses que l’on peut améliorer, selon le souhait du dirigeant.
Ensuite, j’offre des collaborations sur trois ou six mois pour mettre en place les recommandations issues de l’audit.
Que préfères-tu dans ce métier de Duopreneur ?
Ce qui me plaît le plus, c’est la gestion des opérations, car cela me permet d’avoir une vision à 360 degrés de l’entreprise et de réfléchir à son développement. J’aime particulièrement organiser les systèmes, les processus et les méthodes pour améliorer les performances. J’aime aussi travailler sur la gestion d’équipe, qui est essentielle dans les petites entreprises. Généralement, le dirigeant est dans l’opérationnel et la gestion de ses équipes lui prend beaucoup de temps. En outre, il est important d’impliquer les membres de l’équipe dans l’atteinte des objectifs, en proposant par exemple à certains membres d’être en charge d’un ou plusieurs indicateurs particuliers.
Quels sont tes superpouvoirs en tant qu’OBM ?
Mon super pouvoir, c’est cette vision à 360 degrés de l’entreprise. J’ai la capacité d’analyser, faire des liens et organiser les choses de manière à apporter des réponses concrètes, détaillées et mesurées. Je suis capable de décortiquer une idée, de la penser jusqu’au bout et de la mettre en place de manière structurée. J’ai également une capacité à bien communiquer et à établir un bon relationnel avec mes clients et ses équipes.
Selon toi, quel était le plus grand obstacle à franchir pour te positionner en tant qu’OBM, et comment l’as-tu surmonté ?
La légitimité. Dans le milieu des dirigeants d’entreprises traditionnelles, il est largement ancré que les grandes écoles de management sont les principales formations reconnues. En France, la culture du diplôme est prédominante, ce qui renforce encore plus cette perception. N’ayant pas suivi ce parcours académique, je ne me sentais pas toujours légitime pour offrir mes services, malgré mon expérience préalable dans le domaine.
Est-ce que tu peux nous partager LA plus grosse pépite que tu as reçue lors de ton aventure au sein de Duopreneur Academy ?
La plus grosse pépite, ce sont tous les partages d’Amélie : la manière dont elle a construit sa formation, son approche, sa disponibilité, sa simplicité et son authenticité. Elle nous met tout à disposition. Et puis, tout ce que j’ai appris sur le mindset. La formation est construite de manière à nous faire réfléchir sur notre business idéal. On le fait pour nous, mais cela nous permet aussi de comprendre ce qui se passe dans la tête de notre client, et ainsi de pouvoir l’accompagner non seulement sur sa croissance mais aussi sur son propre mindset. Cela regroupe toutes les questions de focus, de charge mentale, de charge décisionnelle, etc. C’est tout un état d’esprit qui est ultra important lorsque l’on est chef d’entreprise.
Que pourrais-tu conseiller aux aspirantes OBM qui hésitent à nous rejoindre ?
Prendre rendez-vous avec Amélie ! Échangez avec elle sur votre projet, vos souhaits, votre parcours. Cela vous permettra aussi de vérifier si la formation est adaptéepour vous. La formation est extrêmement riche et dense. Amélie met à disposition une multitude de ressources. Donc, même une fois terminée, si l’on veut encore progresser, on peut aller chercher encore plein d’autres choses et se former en continu.
As-tu constaté des changements au sein des petites entreprises locales ?
Le métier d’OBM est encore peu connu des petites entreprises locales. En France, particulièrement dans les petites entreprises, les dirigeants ne sont pas toujours conscients qu’ils peuvent être accompagnés pour assurer leur croissance, structurer et organiser leur entreprise, avoir de meilleures méthodes, des processus plus performants, des équipes plus engagées,… On intervient vraiment sur tous les aspects, et les petites entreprises ne se disent pas que cela existe pour elles.
Il y a tout de même un changement puisque l’on parle de plus en plus d’accompagner la croissance, notamment sur les réseaux sociaux et dans les cercles d’entrepreneurs et de solopreneurs. Les choses comment à venir petit à petit. Mais encore faut-il que les dirigeants des petites entreprises soient présents sur les réseaux ou fassent partie de ces cercles ! Donc ils ne connaissent pas forcément le métier. Cela ne signifient pas pour autant qu’ils ne sont pas intéressés quand on leur présente.
C’est quoi la suite pour toi ?
Continuer à aider les chefs d’entreprise, car je suis vraiment très heureuse et honorée qu’ils me fassent confiance pour les accompagner, que ce soit dans leur croissance, ou simplement dans la stabilisation et la pérennité de leur activité.
C’est réellement un métier qui m’anime, d’autant plus quand je collabore auprès de petites entreprises ayant de belle valeurs. Mon objectif est donc simplement de continuer à mixer ce métier-passion avec mon équilibre personnel. Et tout sera parfait dans le meilleur des mondes !
Retrouver Marie :
Son compte LinkedIn : http://www.linkedin.com/in/marie-bouzon
Propos recueillis en Juin 2024.
Crédit photo : Wattana Racha Getty Images